Même si ces deux styles de vie paraissent semblables, il y a toutefois de grosses différences. Les voici.
Être minimaliste et produire beaucoup de déchets
Il est tout à fait possible de vivre avec très peu d’objets et en même temps de produire énormément de déchets matériels ou immatériels. Par exemple, je pourrais vivre uniquement avec deux t-shirts, mais les remplacer chaque semaine. Ce qui occasionne une perte de temps, d’argent et d’énergie. Je parle toujours personnellement bien entendu. Car même si pour moi, le style vestimentaire compte beaucoup et m’apporte énormément de plaisir, ce n’est pas une priorité dans ma vie.
Vivre en zéro waste et produire énormément de déchets
Je n’ai plus de poubelles chez moi. Parfait. Mais est-ce que cela s’arrête uniquement là? Nous avons tous cette image du pot de confiture qui regroupe les déchets des dix dernières années. C’est merveilleux, mais cela prend-il en compte réellement tous les déchets et gaspillages?
Par exemple avec les relations. Évidemment, on ne voit pas de déchets physiques comme un emballage ou une épluchure de banane. Mais il peut y avoir une quantité considérable de gaspillage d’énergie et de temps pour des connexions qui ne répondent pas à nos attentes (lire l’article trier ses relations).
Pareil pour les déchets physiques. On peut se dire vivre en zéro déchet et consommer uniquement des produits qui viennent de l’autre bout de la planète, utiliser un moyen de transport polluant et avoir une alimentation non durable.
Vivre en zerowaste sans être minimaliste
Une personne peut tout à fait vivre sans produire de déchets physiques et en même temps avoir un intérieur totalement chaotique, une organisation de son temps et de ses connexions anarchiques. Par exemple, il suffirait de stocker tous les objets non utilisés dans son garage ou un garde-meuble. Il ne s’agit pas de déchets, pas encore du moins.
Pareil pour les activités. Cette personne pourrait avoir dix activités différentes sur la semaine comme la guitare, le théâtre, etc. Elle peut être pleine à craquer physiquement et mentalement sans produire un seul déchet. La question est bien sûr: combien de temps cela peut-il tenir?
Être minimaliste sans être minimaliste
Très bizarre n’est-ce pas. Mais tout à fait possible. Une amie un jour m’a montré son intérieur. Tout était épuré, simple et de haute qualité. Pareil pour son style vestimentaire. Toutefois, chaque fois qu’on se rencontre, elle ne peut s’empêcher d’être connectée au monde digital toutes les trente secondes.
Le minimalisme, selon moi, ce n’est pas être forcément déconnecté totalement du digital ou des technologies numériques. Mais ne pas y être addict. C’est être connecté majoritairement du temps à la réalité. C’est être connecté au plus important. Le monde réel.
Peter
T’as réflexion sur notre addiction au numérique et notre surconsommation des réseaux sociaux est très intéressante. Pour ma part je m’efforce d’être minimaliste dans mon intérieur parce que je trouve cela plus simple pour ranger et surtout je trouve cela « BEAU » et c’est ce qui nous donner l’envie de créer LA FABRIQUE 31 notre ligne de flacon d’apothicaire pour tous nos essentiels du quotidien. Cela nous a permis de remettre beaucoup d’ordre dans notre salle de bain et notre cuisine. Vive la simplicité !