L’économie circulaire

Minimalisme et économie sont fortement liés. Comment échanger les uns avec les autres de manière responsable ? Comment agir en société et savourer le meilleur de la vie ?

La situation aujourd’hui

Chaque semaine, on est aveuglé par des films de science-fiction qui parlent de fin du monde de manière extravagante : les extra-terrestres qui nous envahissent, une météorite qui tombe sur la terre, les humains qui se transforment en zombie. On ne voit nulle part un scénario où les déchets envahissent la terre et où l’eau potable a décidé de faire grève.

Voici les constats :

  • Le modèle économique utilisé en ce moment est l’économie linéaire : Extraire les ressources > Produire > Consommer > Jeter
  • Les déchets deviennent de plus en plus nombreux
  • Les matières premières sont limitées et sont surexploitées : déforestation et extraction du pétrole
  • La population mondiale augmente et atteindra 9 milliards en 2050
  • Le recyclage est utile, mais limité et polluant
  • Les objets sont remplacés trop facilement par effet de mode ou par obsolescence programmée. Ils sont moins réparables et augmentent la quantité de déchets et de substances toxiques dans la nature
  • Les déchets ont un impact sur l’environnement et la santé des humains
  • Nous produisons des objets en masse, inutiles et polluants
  • A l’heure où cet article est écrit, nous avons besoin de 1,5 planète terre pour répondre à nos besoins. À ce rythme, en 2050 il nous faudra presque 3 planètes

L’économie inspirée par la nature

Dans la nature, tout est en symbiose. Les déchets n’existent pas. Tout est réutilisé pour redonner la vie ou la nourrir. Une plante pousse, se fait manger par un insecte qui se fait manger par un animal et qui meurt en se décomposant, ce qui redonne vie à une autre plante. La boucle est bouclée. C’est là d’où vient le nom « circulaire ».

Comment agir ?

  1. Consommer de manière responsable : intégrer l’environnement dans ses choix, louer un service au lieu d’acheter un produit, choisir l’énergie renouvelable, réemployer, réparer, échanger, donner, repenser ses besoins, consommer local, vivre sans déchets, consommer moins de viande
  2. Produire autrement par l’écoconception : des objets réparables, démontables, recyclables, à longue durée de vie, au nombre de composants limités, fait de matière recyclée ou récupérée, qui utilise de l’énergie renouvelable pour sa production et son fonctionnement
  3. Mettre en réseau les producteurs et consommateurs localement
  4. Favoriser les technologies intelligentes et utiles
  5. Encourager les réformes fiscales écologiques

economie-circulaire

2 comments

  1. bonjour,
    adepte d’épuration et de plus en plus vers le minimalisme, j’adore ton blog qui est plus profond que beaucoup lus ces derniers mois.
    Tout ça m’amène à une réflexion, c’est bien beau de faire attention à ne pas gaspiller un paquet de pâtes en papier, utiliser un savon en pain au lieu d’emballages plastiques, ect… mais qu’en est-il des milliers ou + d’usines qui ne mettent pas de filtres à leur cheminées, aux fous qui produisent et achètent des fruits pelés et sur-emballés, à ce criminel « coca » dont j’ai vu le reportage qui m’a choquée ( Usines au Mexique qui appauvrissent et assoiffent la population en utilisant 6 litres d’eau potable pour un litre de cette m…e !) et bien d’autres exemples encore…. Bref ! comment , même quelques milliers de personnes, comme nous, soucieuses d’économiser, recycler, être attentifs aux déchets et ressources de la planète pouvons changer, même un petit peu le sort de notre planète face à ces « géants » pollueurs et destructeurs ( wouah le gros coup de gueu.. ce matin 🙂 ) dis-moi ? comment voir les résultats de nos efforts ? cela aura t-il vraiment une répercussion sur nos villages, villes, politiciens, planète, animaux ???? comment l’analyser et voir le résultat ??? et dans combien de temps ???
    cela ne m’empêchera pas de continuer mais n’est-ce pas la petite goutte du colibri contre mille feux de forêts ???
    Merci de ta réponse ou celles d’autres lecteurs….

    Répondre

    1. Bonjour Patricia,

      Merci pour ce riche commentaire.
      Tu réponds à la question, en effet, c’est le principe du colibri. Tu connais sûrement Pierre Rahbi on dirait et c’est très bien !
      Chacun fait de son mieux et petit à petit, on y arrivera. C’est pareil pour les gros pollueurs. Au début, ils avaient peu de poids. Et pas à pas, ils sont devenus ce qu’ils sont.

      Chaque personne a plus de pouvoir qu’elle ne le croit pour améliorer le monde.

      A très bientôt!
      Grégory

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *