Le match: vivre en campagne ou en ville

Un choix très tranché. Soit on aime, soit on déteste. Voyons ensemble ce qu’il y a de bien et de moins bien des deux côtés.

La ville ou la campagne. C’est souvent un choix crucial. Cela se fait généralement en fonction de notre personnalité. Ou même par rapport à nos ambitions professionnelles. Nous pouvons même changer notre préférence avec le temps. Soit parce que notre caractère change ou que la situation privée ou professionnelle a changé. Faisons le point sur tous les différents aspects.

La campagne

Avantages

  • La beauté de la nature
  • L’air frais
  • Le calme
  • Un mode de vie plus naturel
  • Climat et communauté plus solidaire
  • Loyers plus avantageux

Inconvénients

  • Les allergies
  • La faune parfois dangereuse (abeilles et animaux sauvages)
  • Les transports en commun mal desservis
  • Besoin d’une voiture donc coût financier
  • Heures d’ouverture des commerces plus limités

La ville

Avantages

  • L’architecture variée et impressionnante de certains bâtiments
  • Les activités culturelles
  • Sorties et rencontres très faciles
  • Les offres d’emploi parfois plus intéressantes
  • Tout à proximité
  • Les transports en commun
  • Un mode de vie plus énergique

Inconvénients

  • La pollution sonore et qualité de l’air plus mauvaise
  • Violence et cambriolages parfois plus fréquents
  • Individus souvent plus individualistes
  • Loyers plus chers

Et vous, que préférez-vous?

20 comments

  1. Au départ, le propos sonnait comme une tentative de comparaison documentée alors que finalement c’est ton point de vue que tu nous livres (avec pas mal de clichés, d’idées reçues voire d’inepties! sans vouloir t’offenser bien-sûr).
    En fait, je ne vois pas comment on peut objectiver une comparaison, parce que chaque lieu est différent, et le vécu de chacun dans ces lieux peut être tout aussi différent (et de surcroit changer dans le temps comme tu le dis!).
    Ceci dit, en ce qui me concerne, c’est préférence pour la campagne mais surtout parce que je vis dans un cadre qui m’est quasi-idyllique et qui, j’en suis sure, ne ravirait pas TOUS les adeptes de la campagne! Parce que le calme, c’est pas toujours gagné: les marcheurs trop bruyamment bavards, les véhicules agricoles, les bricolos bruyants des fins de semaine, les hurlements hystériques et/ou surexcités des gamins -petits comme grands!- en groupe, les motos/quads des « amoureux » du sport mécanique le week-end!! mais aussi les amours bruyants de nos amis cervidés, les jappements nocturnes des renards et les ululements des chouettes et hiboux etc). La faune est rarissimement dangereuse: l’humain pue, les animaux se tiennent à distance!
    La beauté de la nature. Ça peut. Or tu peux avoir pour voisin un bordélique patenté et ça peut gâcher le plaisir visuel. (mais tu accèdes plus facilement à des sentiers battus ou en sortir, c’est vrai)
    L’air frais… ou pas: par exemple l’autochtone indélicat qui brûle des végétaux humides (fumée âcre, quel bonheur!) ou l’agriculteur qui épand du lisier à proximité (la fabuleuse odeur de la campagne? ah ah ah!).
    Climat et communauté plus solidaire? Mythe. Du moins où je vis! Des querelles dont on n’arrive même plus à remonter à l’origine, et des sauvages asociaux (moi compris! 🙂 )
    Mode de vie plus naturel? Ça reste à prouver (bonjour le nombre de dégueulasses qui jettent tout et surtout n’importe quoi à la décharge de végétaux verts locale….!! Ne ramassez pas de champignons/plantes si vous ne connaissez pas vraiment les lieux!!!)
    Loyers pas chers? Certes. Mais salaires pas chers non plus! (quand il y a du taff, soit dit en passant).
    Transport en commun? Qu’est-ce que c’est que cette bête-là? (mais souvent le pouce ça marche pas si mal, si on le considère comme transport en commun hi hi!)
    Pour la voiture, c’est clairement un indispensable. On pourrait faire sans, mais clairement le taff est si rare et loin qu’il vaut mieux disposer d’un véhicule en bon état.
    Les commerces… quand il y en a, ce qui n’est pas le cas partout, et c’est sûr que l’offre est restreinte (et les prix… soupir). Disons que si tu envisages les croissants pour le dimanche matin, c’est pas en descendant au coin de la rue que ça se passe! Et si il te manque du sel ou n’importe quoi d’autre, être minimaliste et savoir t’en passer est un super avantage! Donc en général, tu fais le plein une fois par semaine et donc ta plus grande qualité sera la capacité à l’anticipation et à l’organisation (surtout si t’as pas de bagnole et peu de ressources financières!)
    Pour la ville, j’ai du mal à en voir les avantages, sinon l’offre culturelle plus large (dont les musées, médiathèques, salles de -bons-spectacles, librairies… purée ça c’est clairement un gros manque dans ma cambrousse!) et la variété architecturale (mais valable sur les grandes villes avec un patrimoine vaste…. ceci dit la campagne peut recéler de vrais trésors à qui sait observer et fouiner!). Si! la qualité de l’enseignement à partir du collège, clairement (c’est assez dramatique combien les profs sont globalement nuls… ou ravagés… hélas pour les élèves comme pour eux-mêmes). Mais l’énorme point noir en ville, c’est la pollution : bruits, odeurs, pollution visuelle (lumières nocturnes, pubs), omniprésence de la bagnole, des matières inertes (bétons, asphaltes etc), impossible de respirer, sensation d’étouffement assurée! Pour moi c’est le supplice absolu.
    Quant au mode de vie plus énergique en ville? Euh! Je vais t’inviter à piocher le potager, tu vas voir si c’est pas énergique, ça! 😀

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    1. Hello Kae,

      Merci pour ce riche commentaire!
      Il s’agit totalement d’un avis personnel et bien assumé. Même si je me suis tout de même documenté un minimum. J’ai interviewé de nombreux chats des villes et quelques bovidés de mon ancienne campagne. Ils m’ont tous confirmé la même chose.

      J’adore tes nombreuses anecdotes sur la campagne. On a parfois tendance à trop souvent l’enjoliver. J’ai connu aussi en vrac: des voisins qui bricolaient des voitures de manière peu légale, des courses de motocross, des odeurs de pesticides venant du champ d’à côté et des dépôts d’immondices clandestins.
      Et pour info, je fais aussi du potager en ville. Si si. Retourner un compost de quartier, ça demande plus d’efforts qu’on ne le croit ^^

      Gregory

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      1. Bravo pour le compost citadin! J’ai toujours trouvé ça super que des gens arrivent à se mettre d’accord pour agir tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais! (que ce soit à la campagne ou en ville, les actions collectives m’émerveillent – parce que je suis inapte à la vie sociale, surement!) Ça m’intéresserait drôlement de lire quelque chose sur ce sujet (potager en ville je précise)… j’dis ça , j’dis rien (non, pas répondre « alors ta gueule », non…)
        Pour les anecdotes j’en ai des tas d’autres, et des pas-piquées-des-hannetons! Une que j’aime particulièrement : je pars en rando dans un parc naturel régional. Un chien surgit de nulle part m’accompagne soudain. Au bout de deux bonnes heures de marche, je croise des gardes du parc qui me font remarquer que les chiens sont interdits. « Ah mais c’est pas mon chien! » A peine ma phrase terminée que la bestiole vient se coller contre mes jambes et me regarde avec les yeux de l’amour! Les gars voulaient me verbaliser, et quand ils se sont approchés le chien montrait les crocs…

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        1. Du coup, on veut tous connaître la suite de l’histoire avec ce chien. S’est-il incrusté chez toi ou l’as-tu laissé dans la nature (comme un chien huhuhu).

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  2. hello les catcheurs!!!!!!

    Aurais je tiré le gros lot????
    Ou une autoroute pour l’enfer (comme le chantait ACDC)
    Puisque j’habite entre les deux.
    Quand j’ai acheté la maison, c’était le paradis. Une rue en cul de sac,un petit quartier bien pépère habité par des personnes plus âgées.Tout le monde se connaissait, une foule d’enfants jouant gentiment dans la rue (dont les miens). A l’arrière, une ancienne voie ferrée boisée reliant Liège à Montzen, puis un bois protégé. des gens paisibles qui promenaient toutou et papotaient. Ce bois totalement sauvage, sans chemin, on se promenait au pif, parce qu’on se repérait.
    A l’avant, 300 m a pied, traverser 2 rues et nous étions sur un grand axe.Bus toutes les 10 minutes, écoles à proximité, un petit intermarché,banque, pharmacie, boulangerie.
    Et si nous étions en panne d’oeufs, de farine ou de nourriture chat ou chien, un des voisins dépannait.Idem pour un outil. LE PIED.
    Evidemment quelques bruits: les poules , le paon,les chouettes, le pic-vert,les vaches, les tracteurs, le galop des chevaux à la vesprée, etc…
    Et quand on voulait faire une petite sortie, pff 10 minutes de voiture et en plein centre de Liège.

    MAIS, car il y a un énorme MAIS.
    -On a bétonné la voie ferrée. Tous les dimanches des hurlements intempestifs de promeneurs, de cyclotouristes peu respectueux ,de leurs déchets alors qu’il y a des poubelles partout. Promener toutou est un vrai slalom entre les poussettes, les rollers et ceux qui pensent pouvoir participer au tour de France.Plus question de se balader à cheval.
    -les personnes âgées sont décédées, petit à petit. De nouveaux acheteurs ont fait flamber les prix des maisons. (La mienne a vu son potentiel se multiplier par 2.5, son revenu cadastral aussi). Ces citadins ont pensé qu’en s’endettant à vie, ils avaient tous les droits. Et que je te fais des fiestas tout les week end qui durent jusqu’à pas d’heure, que leurs mioches ont le droit de hurler du matin ou soir dans la mini plaine de jeux installée dans leur jardin, mais de rouspéter parce que les chiens des primo-installés aboient, défendent leur territoire et leur bien être sonore. Sans compter leurs invités qui se garent impunément n’importe où, de préférence devant nos allées de parking., et qui klaxonnent à 3 h du mat pour prévenir leurs hôtes qu’ils partent.Le bois classé a été entièrement clôturé parce que squatté et jonché d’immondices. On ne sait plus faire courir les toutous, et papoter se fait rare, sauf à 8 heures du matin. Les inciviques cuvent.

    BREF, il y a 20 ans, j’avais les avantages de la ville et de la campagne.
    Maintenant, je n’en ai plus que les désavantages.

    Solution????

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    1. « Evidemment quelques bruits: les poules , le paon, les chouettes, le pic-vert, les vaches, les tracteurs, le galop des chevaux à la vesprée, etc… »
      Des bruits comme ça, j’en veux bien à volonté. Sauf les tracteurs. Et les poules. Ça se lève trop tôt.

      « et qui klaxonnent à 3 h du mat pour prévenir leurs hôtes qu’ils partent » Dire que j’adore faire ça (mouahahahha)

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  3. oups! j’ai oublié de préciser que c’était une réponse à Geneviève… (la technologie et moi, deux entités parfaitement distinctes…!)

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  4. nan mais je vais y arriver… ou pas!
    pour la suite de la petite histoire avec le chien, ah ah! suspens!
    il s’est barré à toutes pattes et m’a laissé tomber comme une crotte. Le chien, meilleur ami de l’homme? je sais pas, pas de la femme en tout cas!

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    1. Mince, ça aurait pu finir comme une histoire de Walt Disney avec une belle rencontre dans les bois, de nombreuses années côte à côte à savourer la vie, vivre de belles aventures à travers le Sahara avec toi au volant et la tête du chien qui dépasse par la fenêtre, avec une petite comédie musicale en toile de fond. Ça aurait pu être ce genre de belle histoire. Mais non.

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      1. Eh non! La vie est parfois cruelle… désolée que tu sois déçu
        Mais ça m’arrive souvent que des chiens me suivent en rando. On passe un vrai chouette moment de partage de l’instant, parfois un bout de sandwich ^^ (c’est peut-être ça la vraie rationnelle explication?), puis chacun retourne à sa vie. La beauté de l’éphémère. Savoir profiter des instants volatils.

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        1. Des croquettes et des caresses sur leur torse velu, c’est vraiment tout ce qui les intéresse. Bande de petits ingrats aux regards fondants ^^

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  5. Pour KAE…..
    Oh non pas de machine à remonter le temps. Certes j’aurais 20 ans en moins, mais je devrais recommencer à élever les enfants….Trop dur. Pourtant, j’aimerais recommencer ma vie tout en profitant de l’expérience acquise. Cela m’éviterait bien des tourments.

    Pour les chiens????C’est vrai que notre Mahia la belle est plus attachée à son papa qu’à moi. Pourtant c’est moi qui lui donne à manger. Mais c’est moi aussi qui sévit.Le papa console. Traîtresse, va.

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  6. Geneviève :
    je comprends tout à fait/machine à remonter le temps et élever ses enfants… c’est pour ça que j’ai joué plus que le minimalisme de ce côté-là! éventuellement un chien c’est chiant faut le sortir et le nourrir, un coup de véto de temps en temps, bon ça se fait….mais des enfants! c’est autre chose (et parfois moins affectueux, tabernacle!)!
    ceci dit si la machine pouvait sélectionner juste ton paysage « habitationnel » (oui, j’aime les néologismes :-p ), je suis sure que tu serais ok!
    Pour les chiens: j’ai remarqué que les fifilles sont plus proches de leur papounet et que les chouchous sont plus proches de leur mamounette… ça doit être relié à la hiérarchie de meute??
    Ceci dit à parler cabot, ça me donne trop envie d’adopter…. flûte!

    à Greg:
    cf commentaire ci-dessus/ « pour les chiens ».
    et je rajouterai à ce que tu dis que c’est pareil avec les hommes je crois. (de mes lointains souvenirs d’une vie de jeune folle délurée…- mais bon parfois la mémoire est elle aussi infidèle! arf arf <- humour canin)

    -bon ça devient n'importe quoi ces commentaires non? –

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  7. Bonjour Kae. Je voulais juste dire que tu es dans le vrai….un gratouille du torse velu et une belle assiette bien remplie….et j’ai droit à des regards plein d’amour…de mon homme 😉
    Geneviève, je suis bien d’accord avec la machine à remonter le temps…. recommencer ce qui a déjà été fait? Non merci! Et je ne suis pas sûre qu’avoir de l’expérience en plus change grand chose…on ferait des erreurs sur autre chose,non? Sinon on n’apprendrait rien, il me semble ?

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  8. Salut Sophie et Kae,
    En effet,des fois on a plus de reconnaissance de ses animaux que de ses enfants. Pourtant, on les a dorloté tous comme pas possible .Enfin,fifille et fiston sont sur les rails, ont un bon diplôme et de l’emploi, et pour eux la chance d’avoir un certain appui financier pour ce qui n’est pas des conneries.J’estime avoir rempli mon rôle de toute mère animale qui consiste à prodiguer à sa descendance une autonomie de la vie et les chances de s’en sortir.Quitte à faire d’énormes sacrifices et de reléguer une part de sa vie aux oubliettes . Dans 2 mois , basta. Le dernier aura fini son Master,à 25 ans (faut que monsieur se cherche) et mon rôle de mère hirondelle sera fini. Je leur ai appris à sortir du nid, à voler de leurs propres ailes, et puis..à part leur donner de temps en temps un petit coup de pouce ou quelques conseils,
    JE VAIS ENFIN POUVOIR VIVRE COMME J EN AI ENVIE. Sauf que le patriarche jette encore l’oeil de Moscou sur sa descendance..Pff, je pense que je n’aurai la paix que dans mon cercueil..

    Pour Kae, n’hésite pas, nous avons adoptés tous nos toutous à la SPRA, ce ne sont que des boules d’affection.

    Pour Sophie, idem pour mon homme, mais les poils sur le torse, je n’aime pas, le (reste..eh eh eh)

    pour Greg: en effet les chats sont les rois du monde mais aussi les empereurs des casse pieds. Fait ses besoins juste à côté de la litière, miaule pour se faire servir sa pâtée…et quand on lui sert, va manger dans l’écuelle de Mahia. Sans compter le nombre de fois où il s’incruste dans notre lit , sur nos têtes ou genoux. Mais un chat, un chien, on peut le mettre dehors s’ils nous irritent. Un enfant????Pourquoi le succès de SUPERNANNY est il grandissant??. parce que la génération d’enfants maintenant sont les super rois.Que celui ou celle qui n ‘a jamais reçu une fessée , une punition,un écartement de la part de leurs parents me jettent la première pierre. Mais si, et j’en ai survécu.Et j’en suis sortie grandie.

    Bien à vous tout le monde..

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    1. Un enfant aussi on peut le mettre dehors s’il nous chatouille les nerfs. Et s’il pleut, il y a la cabane pour le chien.

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  9. He Greg, tu vas avoir les droits de l’enfant sur le dos….Maintenant, les enfants n’ont que des droits, pas de devoirs. Enfin, cela dépend chez qui. Pas chez moi en tout cas.
    Je me souviens, à l’officine, des mères venaient avec des gosses très TURBULENTS . De plus, nous collectionnions les vieux pots d’antiques remèdes qui valent une fortune. Les gosses n’arrêtaient pas d’y toucher, sous l’oeil indulgent de la mère démissionnaire. Jusqu’au moment où je les remis à leur place en leur demandant si je pouvais aussi trifouiller dans leurs affaires, en prenant une voix assez ferme. Touts penauds, ils ont arrêtés ..Jusqu’à ce que la mère leur dise (sic) :
    Vous obéissez, très bien, la prochaine fois que vous n’êtes pas sages, c’est madame qui va vous garder. J’étais estomaquée….

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