Ce week-end, j’ai eu l’envie de revenir en campagne
Là où j’ai grandi, là où j’ai passé mon enfance
Ma famille y vit encore et mon cœur y danse
Ce lieu auquel je pense, peu importe où que j’aille
J’ai passé de longueurs heures assis dans le jardin
Sur une chaise en bois au milieu du gazon
À regarder les poules et leurs grains
À sentir le soleil et écouter les oisillons
Mes pieds m’ont promené jusque dans la forêt
Avec ma famille, une belle surprise
Comme j’ai aimé ce moment déjà envolé
Des arbres, de la terre, des milliers de pas sans prise
Sans rien à faire, rien à penser, j’ai passé le temps
À siffler, à caresser un instrument,
À jouer à un monde inexistant
Chaque jour je me suis couché si tard, insouciant
Le lendemain, je voyais à nouveau ces fleurs
Ces coquelicots, ces pissenlits, toutes ces belles couleurs,
rouge, jaune, vert, la lavande était présente
L’herbe était sauvage, les tomates étaient lentes
Je passais de longues minutes à rester assis
À nouveau sur la même chaise
Puis je regardais le ciel gris
Et le coucher du soleil sous une couche de nuage épaisse
Je le voyais, comme si on le laissait passer
L’impression était surréelle
Je ne veux pas revenir et me réveiller
Tout est parfait ici, tout est sans peine
Le monde parfait est ici
Je veux rester ici
Là où le temps est encore là pour moi
Là où le reste n’existe pas
Mais demain je me réveillerai
Je devrai m’éloigner
Partir à nouveau dans la réalité
Mais sans jamais t’oublier