Un article du magazine Marianne qui résume très bien les dérives du progressisme.Comme l’avait écrit Jean-Claude Michéa dans son livre sur Les Mystères de la gauche (résumé ici), le progressisme a fait son apparition en France au siècle des Lumières, au 18e siècle donc. Cette volonté de vouloir remettre l’individu au centre et de supprimer les inégalités faisait réaction à l’Ancien Régime qui prônait plutôt la communauté et la différence de classes dans la population.
L’idée se trouvant derrière le progrès est surtout le changement, sous-entendu vers une situation meilleure que celle du présent. Malheureusement, comme disait Michéa, les partis politiques majoritaires d’aujourd’hui ne servent plus forcément les « gens ordinaires » mais plutôt une certaine bourgeoisie. Le progrès à l’heure des Lumières était bénéfique pour fournir de meilleures conditions aux plus démunis mais ce n’est plus forcément le cas pour le progressisme moderne.
Comme le dit l’auteur de l’article Matthieu Baumier, l’idéologie du progressisme contemporain prône désormais la mondialisation, la suppression des frontières, la croissance infinie, le déracinement de toute identité. Le progressisme n’a définitivement pas tenu ses promesses. Bonne lecture.