Je vais vous donner le remède miracle pour remédier l’immigration que nous vivons en Europe. Que vous soyez pour ou contre. Et ça ne passe ni par la politique, ni par les manifestations.
L’immigration est la conséquence et non la cause
Au moment où j’écris ces lignes, j’entends que de nombreuses manifestations ont lieu en Angleterre pour lutter contre le phénomène de l’immigration. Ils ne sont pas les seuls, car en France, en Belgique et même ailleurs, l’immigration est un sujet brûlant qui fait débat.
Mais, que nous soyons pour ou contre, pensons-nous réellement que notre société se portera mieux tout de suite lorsque nous arrêterons les demandes, légales et illégales. Peut-être que oui temporairement mais ce ne sera hélas pas suffisant. Si mon bateau est en train de couler et que je ne fais que retirer l’eau au lieu de colmater les trous, le problème est-il résolu? Non, car nous nous attaquons à la conséquence et non pas au problème de fond.
Pourquoi l’Europe accepte-t-elle des millions d’extra européens entrer sur ses terres? Voici quelques raisons en vrac:
(attention, oui je généralise beaucoup mais c’est pour bien comprendre)
– Les Européens sont vidés spirituellement ce qui provoque l’individualisme et le matérialisme. Beaucoup se fichent de leurs voisins, même s’ils souffrent autant voire davantage que beaucoup d’immigrés. Peu importe aussi qui vient dans leur pays tant qu’ils restent drogués au confort et aux divertissements
– Les Européens n’acceptent pas n’importe quel salaire ou n’importe quel emploi, alors que les industries sont en demande, pour justement créer principalement du confort et du divertissement
– Les Européens n’ont plus d’identité et acceptent donc que d’autres civilisations viennent combler le vide. Ils finissent même par fantasmer les autres cultures, d’où cette excitation des voyages pour « découvrir l’autre » (lire mon article Voyager, c’est s’appauvrir culturellement)
– Les Européens n’ont plus de fierté et n’ont que la culpabilité de leur histoire. Ils sont obsédés par la colonisation et la Shoah.
– La natalité est en baisse, les Européens ne font plus d’enfants et avortent en masse
Les solutions miracles (je n’ai pas dit facile)
Faire le choix d’une spiritualité commune
Même si les doutes sur sa foi personnelle peuvent subsister, choisir de croire et de rejoindre une communauté spirituelle (forcément, je choisis le christianisme), c’est faire le choix d’avoir une vision de la vie commune et des règles communes. C’est aussi faire le choix de s’éloigner du matériel. Je ferai un autre article là-dessus, mais il n’est pas nécessaire de croire pour croire, il faut d’abord choisir de croire, ce qui est beaucoup plus abordable et bien plus motivant. Un prêtre m’a un jour dit que le mariage est un choix quotidien, c’est exactement pareil pour sa foi.
Et quand je parle de communautés chrétiennes, je sais que beaucoup d’entre eux se composent de bobos hors sols qui vivent déconnectés de la réalité. Rejoignez plutôt des groupes chrétiens qui ont une paire en acier dans le pantalon et qui osent voir le Bien et le Mal, plutôt que de tout relativiser. Lisez mon article sur le relativisme moderne.
Revaloriser les métiers manuels et oser revoir ses critères
Certes, commencer avec un salaire plus bas que son voisin, ça demande de faire un travail d’égo et des adaptations dans sa gestion quotidienne. C’est peut-être partir moins souvent en vacances, avoir une plus petite voiture et avoir une plus petite télévision, mais ceci est lié au point précédent: à quel point le matériel est-il important?
Revaloriser son identité, sa culture et son histoire
Chaque village et chaque ville a une identité propre, redécouvrez-là et participez à sa transmission. Redécouvrez aussi les Contes de Grimm, la mythologie grecque, les chansons françaises, le style vestimentaire sartorialiste, la poésie, le chant, le dessin, les bonnes manières, la gastronomie locale, les musées, les parcs et tous les beaux endroits autour de chez vous qui fourmillent d’histoire. Mes meilleures vacances, c’est quand je reste dans mon pays, j’y découvre toujours quelque chose de nouveau.
L’histoire de nos ancêtres est riche et passionnante. Certes, les Européens ont parfois eu des moments complexes et même incompréhensibles, mais nous avons aussi énormément de quoi être fiers des scientifiques, aventuriers, héros, sportifs, artistes et j’en passe qui ont fait notre passé.
Avoir envie de transmettre
Le dernier point est la suite des précédents. Lorsque nous sommes fiers de ce qu’on nous a transmis, que nous ne sommes pas seuls et que nous avons l’espoir du futur, nous avons alors forcément l’envie de transmettre à notre tour. Faire des enfants devient alors naturel et devient lui-même un miracle, une chance qui magnifie l’existence et qu’il devient impossible de refuser lorsqu’il survient.
