6h: Mon révéil sonne. Depuis quelques jours, j’appuyais sur le bouton snooze. Et quand on commence à faire ça, c’est le début de la fin. Heureusement, j’ai trouvé la solution miracle pour se lever directement.
Ne pas réfléchir. C’est le meilleur moyen de passer à l’action. Quand on est dans son lit et que le réveil s’enclenche, on est tenté de ne pas bouger, rester au chaud et finalement se dire “encore quelques minutes”. Et on commence à penser. La couette est agréable, je suis dans une position confortable. Dehors, il fait froid, il va falloir préparer le petit-déjeuner, il faudra que je m’habille et que je donne à manger à Garfield. Bref, toutes des pensées se créent, s’accumulent et finalement nous laissent dans une position de confort.
Ne pas réfléchir et se lever directement. Dès que le réveil sonne, il faut passer à l’action tout de suite et ne pas laisser le temps à toutes ces pensées de se créer. C’est pareil pour tout le reste. À la piscine, quand on est devant le plongeoir, on hésite, on réfléchit et finalement la peur s’installe et grandit de plus en plus. Pour finalement nous bloquer et nous faire faire demi-tour. Je ne dis pas qu’il ne faut jamais réfléchir, mais la plupart du temps, il faut être conscient qu’il s’agit d’un frein à l’évolution. Il peut même être notre pire ennemi. Agir, expérimenter, se tromper, recommencer, améliorer, se tromper encore si besoin, avancer, apprendre sur le tas et finalement atteindre une destination peut-être attendue, peut-être pas.
C’est cela, sortir de sa zone de confort. Et c’est pour cela beaucoup de personnes ne bougent pas et n’évoluent pas. Ils dorment quasiment toute leur vie et rêvent de beaucoup de choses sans jamais rien réaliser. Car c’est difficile de ne pas penser, c’est difficile de prendre un risque. C’est difficile de faire un effort.
Oui, on est bien dans son lit mais peut-être y-a-t-il des expériences à découvrir à l’extérieur. Des expériences bonnes, mauvaises, incroyables qu’on ne peut vivre que si on sort de sa couette et qu’on part à l’aventure.
geneviève
hello Greg
COPIEUR: ton chat s’appelle aussi Garfield?????Comme le mien, mais lui depuis 15 ans.
Ben moi, quand le réveil sonne, je me sens obligée de me lever fissa car ma vessie hurle: « pipi ». Et comme je suis à moitié réveillée, je me prends le petit doigt de pied dans l’encoignure de la porte: le réveil est assuré.
leminimaliste
Seuls les gens extraordinaires appellent leur chat comme ça ^^
Pour la porte, il y a une idée intéressante: vivre sans.
Bon après, j’en ai gardé quelques unes quand même. Surtout celle de l’entrée.
J’ai entendu que dans certains pays, ils ne ferment pas leur porte d’entrée à clef. Un signe anodin mais qui peut en dire beaucoup.
geneviève
j’espère que tu as gardé celles des chiottes et de la salle de bains…surtout en colocation;sinon, bonjour les odeurs nauséabondes et l’intimité.
pour le matou, c’est la trouvaille du fiston. Je voulais l’appeler Geluck. Mais à son âge il n’avait pas encore compris la feinte( 8 ans à l’époque).
Ne pas fermer sa porte d’entrée?????
Mais oui, c’est un signe:
-bienvenue chez nous
-nous n’avons rien à voler, ni à cacher.Par contre donnez SVP de la nourriture au matou.
-faîtes quand même attention à toutou. Soit il vous connait et va vous lécher durant une heure avec la laisse dans sa gueule pour le promener, soit vous battez le record du 100 m de Bolt, avec la main aux fesses et le pantalon déchiré .
Je t’envoie un mail pour une anecdote savoureuse au sujet de mon ancienne porte d’entrée plus que capricieuse.
leminimaliste
Il faudrait mettre cela sur une grande pancarte à l’entrée. En espérant que les voleurs aient la patience de lire. Et qu’il sachent lire aussi ^^
geneviève
En effet, il y a 2 plaques métalliques à côté de la porte d’entrée, mais uniquement en français.Ne connaissant pas la langue habituelle de certaines racailles, par contre, je pourrais très bien dessiner..
La première: attention, chien d’anges heureux.
Celle juste dessous: attention le propriétaire du chien est méchant…
leminimaliste
Garfield monte la garde aussi ^^
Billy
A priori tu t’es jamais lever à 3.30 du matin pour aller bosser ^^ là j’avoue quand ai plus que tenter de rester au lit et le réveil est le pire moment de la journée .
leminimaliste
Je me suis levé un jour à 3h, c’était quand la Vodka ne passait pas trop bien après une soirée arrosée
Kae
« Ne pas réfléchir. C’est le meilleur moyen de passer à l’action. » c’est pas faux.
Mais là je suis moins d’accord « C’est cela, sortir de sa zone de confort. Et c’est pour cela beaucoup de personnes ne bougent pas et n’évoluent pas. Ils dorment quasiment toute leur vie et rêvent de beaucoup de choses sans jamais rien réaliser. Car c’est difficile de ne pas penser, c’est difficile de prendre un risque. C’est difficile de faire un effort. »
Enfin, dans l’absolu je suis d’accord, mais dans le relatif pas, car ces propos sont valables pour des valides…..parce qu’en cas d’handicap, tu es obligé de réfléchir parfois beaucoup pour trouver un moyen pour réaliser quelque chose et souvent des choses infimes… et puis je ne parle même pas des personnes avec des troubles des fonctions exécutives!!
Donc chouette article pour les valides 🙂
leminimaliste
Thanks Kae
Tu as raison, c’est bien entendu plus simple pour les personnes en bon état physique et mental.
Pour les personnes moins valides, je pense souvent à Philippe Croizon, l’homme sans bras et sans jambes, qui a pu traversé la Manche à la nage. Il est un exemple pour toutes les personnes invalides. Et même pour les valides.
Kae
Oui ce type est incroyable! Il reste une exception cependant. Mais la vie c’est ça, c’est comme pour la grammaire française: le plus intéressant, ce sont les exceptions… je te laisse méditer là-dessus? 🙂
leminimaliste
Je pensais que la vie, c’était une boîte de chocolats. Promis, je mets ça dans ma prochaine séance de méditation
Kae
moi je vais méditer avec la boite de chocolat!
geneviève
Bonjour Kae. Comme je vous comprend.
Perso( et là je suis enfin sérieuse) ce n’est pas facile tous les jours.
Je suis atteinte de la même maladie génétique, mais hélas héréditaire pour moi.
Mon frère n’en souffre pas.Problème à la colonne vertébrale, sans traitement,sans solution.Il n’existe pas de greffe . Je me paralyse petit à petit.
Impossible de prévoir dès le matin si je vais savoir rester debout jusqu’au soir.
Des fois, ça passe, des fois pas . A 40 ans, ma maman était allongée,presque impossible de faire les gestes quotidiens. Je l’ai aidée tant que j’ai pu.Nous avons essayé tous les traitements possibles,mais jamais elle n’a plus vécu normalement.Pourtant, c’était une personne plus qu’énergique, sportive, active dans tous les domaines.Elle m’encourageait à me ménager, mais comme je suis une « bombe », je n’ai pas écouté ses conseils. Trop de sport, trop de travaux pénibles, trop de « ça ira, ça ira »…Mouais,jusqu’au jour où mon corps m’a dit STOP!!!!!!
Là j’ai compris que je devenais comme elle au sens médical, mais surtout que je VOULAIS pas finir comme elle et trop dépendre des autres .
Donc, il est rare que je passe une journée sans avoir très mal , et que mon sommeil est assez aléatoire, puisque la douleur me réveille. Et je refuse de prendre des médicaments trop puissants.
par contre, tous les matins, je me mets un pied aux fesses, et je fonctionne selon ma douleur.Et j’ai une vie « normale » bien que je sache qu’il y a des choses non permises.Mon homme l’a bien compris et m’aide dès que je flanche.
Donc, j’essaye de vivre comme avant . Je me limite au vélo et à un peu de jogging. Finies les 14 heures de sport par semaine. Je deviens plus vieille aussi.
C’est vrai que je réfléchis avant de foncer, mais au moins je ne fonce plus pour le regretter après.
Bonne journée et bon courage.
La vie vaut VRAIMENT la peine d’être vécue, les épreuves ne sont là que pour tester notre mental