17h10: Je me trouve dans un Meetup. Le sujet est “L’état mental pour pouvoir séduire”. Ça change du minimalisme. Ou peut-être pas.
En gros, ce que le formateur explique, c’est qu’il faut passer par cinq émotions pour séduire. D’abord être détendu. Être détaché de ce qui pourrait se passer. Peut-être qu’il y aura un râteau. Peut-être pas. Peu importe, on ne doit pas avoir d’attente. Je suis d’accord sur le principe. Lorsqu’on séduit, c’est mieux de ne pas trop espérer. Mais entre nous, lorsqu’on va dans un rencard ou entretien d’embauche, on a toujours au fond de soi une partie qui espère que ça débouchera sur quelque chose de bien. Que ce soit un contrat à durée déterminée ou indéterminée. Tout est une question d’équilibre. J’aime le dicton “Il faut espérer le meilleur et se préparer au pire”. Il n’y a aucun mal à avoir des attentes. Le tout est d’être capable de les gérer. Le top, c’est même de se considérer dans l’abondance. Et là, on ne demande rien, on propose simplement. Lorsque je me suis présenté dans les entretiens d’embuches en tant qu’employé, je me suis toujours considéré comme offreur de service. Et non pas demandeur d’emploi. C’est cette vision que j’aime parmi tout. Le plus difficile évidemment.
Deuxièmement, il faut être excité. Sexuellement évidemment. On a parlé de l’effet miroir. C’est-à-dire qu’un interlocuteur renvoie souvent ce que nous ressentons nous-mêmes. Si nous ressentons de la peur, l’autre personne va la ressentir et nous la montrer. Si nous sommes excités, il y a des chances que l’autre le devienne aussi.
Troisième, il faut être congruent. C’est-à-dire être en adéquation entre ce qu’on pense et ce qu’on fait. En gros, ne pas mentir, dire ce qu’on ressent.
Les deux derniers, je ne me souviens plus.
En fait, je me suis rendu compte que la séduction est sûrement l’une des plus belles expériences immatérielles. Parfaite pour des minimalistes.
18h45: Je passe par le parc Royal de Bruxelles. J’entends du funk, Queen Yahna avec “Ain’t it time”. J’ai envie de vivre complètement dans le funk. De travailler dans le funk. De faire l’amour avec le funk.
Thibault
Merci pour cet article !
Complètement d’accord avec cette idée d’offreur de service. Cette façon de voir les choses est de plus en plus présente chez les nouvelles générations : chacun met à disposition de l’entreprise ses connaissances et son expertise, un peu comme un consultant. La notion de fidélité auprès de l’employeur prend moins d’ampleur et permet davantage de recul en cas de changement d’emploi.
À bientôt !
leminimaliste
Exact Thibaut, tout est une question de point de vue. L’homme propose et la femme dispose disons-nous. Parfois, c’est même l’inverse ^^