Ce matin, je lis un article dans la presse. La référence au sexe va disparaître de la carte d’identité. Tout cela, parce que ce serait discriminant pour les « non binaires ». Bienvenue dans la quatrième dimension.
Cet article fait référence à l’information parue sur le site de la RTBF. Cliquez ici pour la lire entièrement.
Les Belges sont décidément de véritables avant-gardistes (sentez le parfum de l’ironie). Terminée la référence au sexe, ah non pardon, au « genre », sur la carte d’identité.
Vous avez sûrement déjà entendu parler de ce phénomène qu’on appelle la « théorie du genre ». Selon cette pseudo science sociale apparue dans les années 1950 aux États-Unis (comme par hasard), être un homme ou une femme n’est qu’une construction sociale et la biologie n’a pas son mot à dire. Bref, vous connaissez mon avis, je trouve que ces savants fument des pétards gros comme des tapis d’Orient et qu’ils se trouvent totalement hors sol.
Je savais que ce phénomène concernait une petite minorité de personnes, même si on les entend très fort dans la presse et la culture, mais j’avoue que mes yeux sont sortis de leurs orbites lorsque j’ai lu ce matin dans la presse que l’indication de mon sexe disparaîtra sur ma prochaine carte d’identité.
Jusqu’où ira-t-on? La prochaine étape sera la suppression du nom de famille et ensuite du prénom? Car si demain j’ai envie de m’appeler Maurice et le surlendemain Rachida (oui tout à coup j’ai envie d’être une femme et de changer mon ethnie par la même occasion), je n’aurais qu’à dire que c’est mon droit personnel? Et pourquoi ne pas avoir une carte avec juste un numéro sans photos, et même sans date ni lieu de naissance. Je rappelle qu’en Hollande, juste à côté de la Belgique donc, un homme de 59 ans avait demandé le droit de changer d’âge et d’avoir 20 ans à la place (l’article est ici). Je vous remets un extrait de l’article :
«Je me sens abusé, lésé et discriminé par mon âge», aussi bien sur le marché de l’emploi qu’en amour. Nous pouvons aujourd’hui choisir notre travail, genre, orientations politique et sexuelle. Nous avons même le droit de changer de nom. Alors, pourquoi ne pas avoir le droit de changer d’âge?», avait-il interrogé lors d’une audience devant les juges.
Voilà le monde dans lequel nous vivons, un monde à nouveau sans limites et où le petit individu a le droit de tout et de n’importe quoi. Un monde où l’on a peur d’avoir une identité forte et durable pour un pays. Un monde où l’on a peur de vexer les minorités. Certains diront parce que nous sommes tellement généreux et tolérants. Mais c’est en fait tout le contraire, c’est justement parce que nous sommes devenus faibles et peureux. Trop faibles pour supporter le poids de l’histoire et de nos ancêtres, trop faibles pour s’affirmer et oser penser à demain, oser construire, oser s’engager fermement, oser prendre le risque de prendre une direction forte, oser affirmer qui on est une bonne fois pour toutes avec nos qualités et nos limites et arrêter de pleurnicher lorsque l’État providence, cette grande maman poule qui nous couve même en étant adulte, ne se soumet pas à nos petits caprices d’adulescents gâtés.
Non, à la place de cela, on préfère ne pas choisir, on préfère même tout choisir. On préfère prendre toutes les directions et finalement n’en prendre aucune. Parce qu’on croit que la liberté est le bonheur absolu. Mais le bonheur n’est pas la liberté. Le bonheur est l’amitié. Le bonheur se trouve dans les liens, les amis, la famille, la communauté, la spiritualité. Combien de temps encore l’occident et les sociétés mondialisées devront attendre avant de s’en rendre compte. Je ne crains que, comme Pablo Servigne l’écrivait, il nous faudra hélas attendre l’effondrement pour pouvoir s’en rendre compte et redémarrer sur de bonnes bases. Mais plus nous attendons et plus les conséquences seront grandes.
Quel sera le prochain progrès? Des hommes qui portent les enfants?
Ah, mais où ai-je la tête, c’est déjà fait.
Sara
Olala tellement d’accord… C’est si bien écrit ( décidément j’adore ton style d’écriture). J’ai toujours été pour l’acceptation totale des envies des autres s’ils veulent sortir avec une personne du même sexe voire même adopter un enfant, s’ils veulent changer de sexe c’est leur choix même si ça m’a toujours fait poser beaucoup de questions… Mais comme tu le dis de là à presque imposer une telle chose à tout le monde alors que la plupart n’a absolument rien demandé c’est complètement fou. Quand ce mouvement a pris une grosse place j’avais aussi l’impression d’être un peu dans une autre dimension. Des personnes se disant non binaire, ni homme ni femme, voire même que le sexe ne voulait rien dire… Sérieusement ? Pourquoi fuir comme ça la réalité ? Je comprends qu’on puisse ne pas se sentir femme ou homme mais de là à penser qu’on est biologiquement pas une femme même si on a un utérus c’est dingue. Et dommage d’être dans le déni à ce point. Je sais que si je poste ça sur les réseaux je me ferai certainement dégommer par certains mais c’est mon opinion sincère !
Bonne soirée !
leminimaliste
Bonjour Sara,
Merci pour ton commentaire, j’ai encore été interpellé par une publicité cette semaine pour prévenir la maladie du papillomavirus qui disait » Tu as entre 18 et 30 ans, et tu as un utérus? Viens donc nous voir pour un dépistage ». Je trouverais cela plus simple et plus joli de dire « tu as entre 18 et 30 ans et tu as une femme », mais apparemment aujourd’hui, être une femme n’est plus signe d’avoir un utérus. Cela me rappelle cet séquence d’un interview qui me fait plier de rire à chaque fois: https://www.youtube.com/watch?v=ZDjymMD7PTU
BILLY
Salut ,
Un énorme merci pour cet article qui me parle complètement . Je suis abasourdi par tout ça alors que moi-même je suis gay donc on pourrais dire que je suis ouvert à tout mais là franchement le monde bascule dans l’absurdité total . Mes amis , collègues hétéros ou homo ont en rit … jaune à voir tout cela .
Par exemple sur une appli de rencontre j’ai osé dire à un »profil » car oui dans ce monde numérique nous somme personne juste un profil bref que la personne qui m’interressait était un homme charmant , cette personne à été totalement outré que j’ai l’ai nommé » homme « » et là il m’explique qu’il es ni un homme ni une femme donc non binaire bien entendu la conversation n’a pas été plus loin vu qu’il m’a bloqué de l’application en m’expliquant que je devais resté dans mon ignorance .
Je crois que ce qu’il y a de plus absurde c’est que les médias ( oui encore eux ) en parle comme d’une nouvelle croisade envers la population et incite à lutté contre les non binaires oui oui ça existe ^^ .
Ceci est une autre conversation mais je suis de plus en perdu par cette nouvelle société qui es en train d’avancer ou reculé c’est selon . Avec un ami on se disais qu’aujourd’hui la population et les jeunes n’ont plus aucun repère dans la vie , aucune ligne directive que tout est dans le flou . C’est mon avis mais je crois qu’il es important dans la vie d’avoir des bases solides peut importe lesquelles mais c’est sur celles-ci qu’ont peut se reposés et oui après ont peut changé d’avis ou de positions mais au moins ont aura avancé dans la vie .
Et quand on me parle d’inclusivité là je suis totalement perdu….
Pour en finir il es bien vrai que le monde et la population sont devenus peureux , fragile et très nombriliste , au lieu de se regardé sans cesse , construisons et agissons .
Un commentaire trop long c’est le seul que j’ai écris depuis 1 an j’en avais assez d’être insulté par des gens haineux ceci est une autre histoire , un prochain épisode une autre saison HAHA
leminimaliste
Bonjour Billy,
Merci pour ton témoignage, il s’agit d’un bon exemple d’un monde qui devient de plus en plus absurde. Je suis d’accord avec toi sur le fait que les jeunes n’ont plus de repères. Ils sont incités à être toujours plus libres et détachés de toute règle, mais ils se retrouvent finalement seuls.
Selon moi, le genre est une sorte de religion avec des gourous et des règles de morales mais sans le dogme. Nietzsche avait raison de dire que le mal du siècle est parce qu’on a tué Dieu tout en gardant la morale qui était attachée, ce qu’il appelait la moraline.