Après plus d’un mois désormais, je connais quelques personnes et des amitiés se créent. Mais le début est un vrai défi mental.
Lorsque j’ai commencé à voyager en Allemagne, je ne connaissais personne. Je voyageais d’Hostel en Hostel. Parfois, des relations se créent. Il m’est arrivé de passer la nuit chez plusieurs personnes. Mais malgré cela, ces relations sont souvent éphémères. Une véritable amitié réelle et profonde est toujours difficile à construire.
Manger et dormir : mes priorités
Trouver un logement fixe, c’est la croix et la bannière. Durant au moins quinze jours, je changeais chaque nuit d’emplacement, car les Hostel étaient surchargés ou dans de mauvaises conditions. L’ambiance dans la plupart de ces lieux est formidable. Toutefois, l’envie d’avoir plus d’intimité et de sécurité se fait sentir après un moment. Certains lieux n’avaient pas de coffres pour entreposer les affaires personnelles. Les vols sont nombreux et il faut être prudent. Savoir où j’allais passer la nuit était donc ma priorité numéro une. Ayant quitté mon job, je n’ai hélas pas accès à des allocations de chômage, il me faut donc vivre avec mes économies et faire attention à mes dépenses.
Manger de manière saine et bon marché devient alors ma deuxième priorité. Je devais trouver un moyen de cuisiner dans des Hostels ou de manger de manière très simple avec des fruits, du pain, des légumes crus. Car tous les Hostels n’avaient pas forcément de cuisine. Pour l’anecdote, j’ai dû diminuer presque à zéro ma consommation de sucreries et de pâtisseries. Je n’en mangeais déjà pas beaucoup avant mais vu le budget et la valeur nutritionnelle, j’ai fait une croix dessus. Il m’arrivait de marcher pendant des heures pour trouver un logement et j’avais besoin de nourriture efficiente.
C’est là que j’ai compris que j’étais totalement « addict » au sucre. Des moments de manque se font encore sentir parfois.
Le froid et la solitude
Les températures sont proches de zéro durant cette période en Allemagne. Malgré mes couches de vêtements, le froid parvient à entrer dans ma chair après quelques heures. Je dois alors trouver un moyen de me réchauffer. Les magasins et les stations de métro sont parfaits.
SDF
Je ne déclare pas avoir vécu la vie d’un sans-abri durant quinze jours. Toutefois, je peux maintenant imaginer un minimum les difficultés que ces personnes doivent subir au quotidien. Le froid, le manque de nourriture, l’insécurité et surtout la solitude doivent peser moralement.
Cette situation était très enrichissante, car elle permet de se rappeler tout le confort que nous avons au quotidien. Et que finalement, nous oublions par habitude. Désormais, je savoure encore plus une nuit calme et confortable, une habitation chauffée et la présence de colocataires merveilleux.
Geoffrey
Courage.
leminimaliste
Merci Geoffrey ! C’était une riche expérience. Grégory
Guillaume
Bon courage Grégory! Je lis tes posts régulièrement. T’es vraiment un mec bien et tu va au bout des choses, bravo!
leminimaliste
Ton message me fait plaisir, merci pour ton encouragement Guillaume ! Grégory
Kevin
Bravo pour ton courage, c’est une expérience qui n’est pas facile et tu réussis à en retirer le positif ! Génial !
leminimaliste
Merci Kevin ! C’était un challenge formidable. Et il y en a d’autres à suivre ^^
Grégory