Journal – Vivre en capitale ou dans une petite ville

Cela fait un an maintenant que je suis revenu à Mons, ma ville natale. Une charmante petite ville médiévale qui se trouve en royaume de Belgique. J’avais déjà écrit un article sur vivre en ville ou en campagne. Ici, c’est encore différent.

Mais depuis quelques mois, j’ai repris des activités qui se déroulent à Bruxelles. J’ai également une partie de mes relations qui s’y trouvent. Mon coeur se trouve donc entre les deux. Alors voici une comparaison totalement personnelle.

Les avantages de Mons:
– Le charme d’une architecture médiévale
– La propreté
– Le calme
– La nature plus présente
– Les loyers locatifs moins chers
– Un esprit convivial où tout le monde se connait
– La slow life
– La culture très activé
– Des étudiants partout

Les inconvénients:
– Le trajet de porte à porte jusqu’à Bruxelles qui peut durer 1h30 en transport
– Un esprit moins « entrepreneurs »
– Tout le monde se connaît
– Une situation économique difficile
– Une petite ville où on fait vite le tour
– Des étudiants partout

Les avantages de Bruxelles:
– Une ville cosmopolite qui bouge beaucoup
– Une architecture intéressante
– Des événements culturels nombreux
– Plus de liberté individuelle car personne ne se connaît
– Plus de pistes professionnelles
– Une grande pleine de jeux pour les jeunes célibataires ou couples sans enfants

Les inconvénients de Bruxelles:
– La pollution
– Le bruit
– La saleté dans les rues
– Les touristes
– Les loyers locatifs élevés
– Le stress plus présent

Je pourrais aussi réfléchir à d’autres villes en Belgique comme Gand ou Anvers. La Flandre est en effet un pays dans un pays. La mentalité est aussi tout à fait différente et il fait également bon vivre. En plus, j’ai 25% de sang flamand de mon côté paternel. Je pourrais même aussi penser à d’autres villes en dehors de la Belgique. Mais pour le moment, je m’y sens encore assez bien. On dit que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Vu le tôt d’humidité par ici, je crois qu’elle me semble suffisamment verte.

Quelqu’un m’a demandé « à partir de quel moment faut-il arrêter de vouloir mieux ». C’est une question délicate quand il s’agit de relations sentimentales ou même d’aspects totalement personnels. On pourrait changer de travail à chaque fois pour vouloir mieux. En fait, je ne vois pas vraiment le mal dans le fait de vouloir cela. Il faut juste être conscient qu’il est possible qu’à un moment, il y ait un risque de trouver pire. Il peut y avoir une certaine perte de temps. Il faut également être conscient que la perfection n’existe pas bien entendu. Mais il est bon d’avoir de l’ambition et d’évoluer. Je dirais qu’il faut avoir un objectif le plus précis possible de ce que nous désirons. Et une fois atteint, entretenir du mieux qu’on peut cet objectif.

C’est comme en sport, une fois qu’on a atteint un niveau élevé, il faut également pouvoir le maintenir. Et ce n’est pas si facile non plus. D’ailleurs, il est minuit dix et demain matin, j’ai entraînement donc je vais au lit. Bonne nuit.