Cours de morphologie – Partie 3

Avant-dernière partie du cours de morphologie de Jean-François Debord.

« Ça vaut le coup de vivre sa vie pour de temps en temps, ne plus être perdu »
Debord n’a pas trop développé cette citation, mais on peut comprendre qu’en fait, dans sa vie en général, c’est parfois normal de se sentir perdu. Et de temps en temps, on ne se sent plus perdu, et c’est là où se trouve le bonheur.

« La vie, c’est la pomme, c’est la poire, c’est de la convexité »
Pour lui, les courbes dans un dessin sont importantes, c’est ce qui rend une personne vivante.

Quelques lectures qu’il recommande:
– Casanova
– Le maître de Sacy (éditions bouquins)
– La bible du roi Jacques

« Les gens fatigués sont les gens qui ne savent pas se reposer »
Debord parle ici du dos, mais on pourrait prendre cette phrase au sens général. Il explique que les sportifs ont la capacité de mieux écouter leur corps, et connaissent l’importance de se reposer. Le repos est aussi important que l’activité.

« Le trapèze est un muscle psychologiquement marqué »
Jean-François Debord fait plusieurs allusions aux liens qui existent entre le corps et l’expérience de vie de la personne. Par exemple au niveau de la main, certaines personnes un peu plus autistes pourraient avoir un type de pli différent des autres, car elles plient la main avec les quatre doigts en même temps. Le professeur reste toutefois vigilant concernant ces liens.

« Le sexe est partout comme il est dans le coude »
J-F Debord parle ici de la laxité du coude plus présente chez les femmes. J’aime personnellement les différences morphologiques entre les hommes et les femmes, car dans une ère où l’on prône l’égalité à tous niveaux, je trouve que les différences aussi sont importantes.

« On triche tous et les plus grands trichent plus que les autres »
Debord parlait à ce moment des grands peintres comme Rembrandt qui lui aussi trichait parfois dans ses dessins. Je n’ai hélas pas pu retrouver d’exemple. Toutefois, je suis convaincu de cette citation. Nous blâmons parfois les plus grands, mais à vrai dire, nous trichons bel et bien toutes et tous chaque jour.

Le professeur conseille de placer d’abord la main dans un dessin et ensuite placer le reste. Il explique aussi la différence dans le dessin d’un bassin de femme entre une longiligne (grandes jambes, petit buste) et une bréviligne (petites jambes, grand buste). Le bassin est plus haut pour les longilignes et la graisse s’accumule plus visuellement sur une bréviligne (d’où deux courbes).

Lire la première partie ici
Lire la deuxième partie ici
Lire la quatrième partie ici

Ces cours de morphologie de Jean-François Debord sont à suivre en ligne gratuitement sur ce lien. Il y a au total 43 cours de deux heures environ.
Ces dessins sont mes dessins personnels issus du cours.

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