J’ai trois minutes pour faire un article avant de m’affaler dans mon lit. Alors je vais mettre tout ce qui me passe par là tête sans réfléchir. Comme ce chat qui se léchait les poils devant la fenêtre sur le chemin du retour.
Au matin, il y a une tempête. Mes collègues sont en retard car ils viennent en voiture et les routes sont fermées. Je suis à l’heure car je viens à pied.
19h50: Je renverse ma bouteille d’eau sur le plancher de ma chambre et je la ramasse. Je passe ensuite l’aspirateur. C’est sûrement le moment le plus intense de ces trente jours.
On fait un repas de Nouvel An avec les clients. La nourriture est délicieuse. Mais je dois d’abord dire bonjour à tout le monde avant de manger. Quand j’ai fini mon tour, il ne reste plus rien à manger. Sauf un moelleux au chocolat. J’en prends une double part. On me dit encore “he bien, quel gourmand”. J’ai envie de me justifier. J’en reprends une troisième part.
1h10 du matin: je rentre de soirée. Je vois quelqu’un faire son jogging. Je rentre chez moi, j’ai du mal à me déshabiller. Il faut que j’enlève toutes ces couches de vêtements. J’allume mon ordinateur et je commence à écrire. Demain, je me lève à 6h. Dans cinq heures donc. Du jogging? Sérieusement?
Ce que je ne vous ai pas dit:
Pourquoi une dame me parle de caravane au cinéma