J’ouvre mon bocal rempli de chocolats bio et je commence à écrire. Il est 23h23. J’ai des crampes partout, mes jambes sont en compotes et mes muscles me hurlent dessus.
18h16 : je me rends dans le centre de Bruxelles pour rapporter mon livre à la bibliothèque. Je passe par la Grand-Place et le Manneken Pis. Je déteste ces zones remplies de touristes qui s’empiffrent avec des gaufres et du chocolat. Et j’ai l’impression qu’aujourd’hui, il y en a plus que d’habitude. Certains portent des parapluies avec indiqué “I love Belgium”. Et puis tout à coup, je comprends pourquoi on est envahi. Six lettres magiques : soldes.
Je ne ferai aucun commentaires sur les soldes.
J’arrive devant la bibliothèque et pas de chance, elle est fermée. Je décide de rentrer. Sur le chemin, je passe devant une salle de sport, je rentre par curiosité, on me dit qu’il y a cours de boxe maintenant, j’ai dit ok. Je ne sais pas si c’est à cause des soldes ou des touristes mais j’avais une envie de boxer.
Je n’avais jamais fait de boxe anglaise auparavant. Je sais ce que tu vas dire. Tu as sûrement ce cliché avec des élèves qui habitent la cité, ont le même training Adidas pour s’entraîner, faire les courses, aller à l’école et dormir (ce sont de vrais minimalistes niveau vêtements en fait), l’entraîneur qui ressemble à Will I Am et te lance des insultes toutes les trois secondes pour te motiver. Je sais que tu as ce cliché, avoue. He bien, tu te trompes complètement. Ce n’est pas un cliché. C’est la pure vérité. Et c’est ça qui me plait, le côté authentique, simple.
Du coup, mon bocal de chocolats bobos est vide et demain c’est vendredi.
Ce que je ne vous ai pas dit:
Quels vêtements j’utilise pour faire du sport
Pourquoi les arts martiaux sont pour les minimalistes
Comment j’ai géré mes addictions